Extraits de

NOUVEAU BARBARE

Yves Ferdinand BOUVIER

Note de TAL : je me suis régalé en lisant ces pages chargées de sagesse et de bon sens…. qui confirment l’article 39 du site sur la contagion,,, Je suis sûr que ces pages vous passionneront et vous seront utiles pour éveiller les consciences !

Pour que nous restions en état de santé, la nature nous a dotés

d’un système immunitaire complexe dont les virus, bactéries et

microbes sont des éléments endogènes au statut de membres

permanents ; ces micro-organismes reprennent leur autonomie

à certaines phases d’une maladie, acquérant ainsi l’apparence

d’éléments exogènes – et, dans cet état transitoire, ils ont no-

tamment pour mission de nettoyer l’organisme en métabolisant

les poisons afin de les évacuer. C’est pour cette raison que les tests

de dépistage des prétendues infections sont positifs ou négatifs

selon les phases de la maladie ; c’est pour cette raison qu’ils ne

fournissent aucune indication utile à la santé ; et c’est pour cette

raison que la contagion n’est qu’une illusion, la même maladie

affectant des gens proches physiquement et géographiquement

parce qu’ils subissent la même rupture d’homéostasie en raison

d’une vulnérabilité commune, physique ou psychique, causée par

une carence, une intoxication, un conflit, une peur ou tout autre

facteur de perturbation.

Parfois même, la contagion apparente relève de l’effet placebo :

Rudolf Steiner la voyait comme un processus infantile d’imitation.

Le docteur René-Nicolas Desgenettes le savait déjà bien avant lui :

au cours de l’expédition de Syrie de 1799, afin de remonter le moral

des troupes de Napoléon Bonaparte, il fit la démonstration que la

peste n’est pas contagieuse en prélevant le pus du bubon d’un

soldat malade et en se l’inoculant par une double piqûre à l’aine

et à l’aisselle ; puis, lorsque Claude-Louis Berthollet lui fit part de

sa croyance selon laquelle le « vecteur » de la peste serait la salive,

le docteur renouvela sa démonstration en buvant le fond du verre

dans lequel un pestiféré venait de boire !

Ainsi le mot « contagion », au sens où l’entend la doctrine

médicale dominante, est un mot vide de sens, parce qu’il décrit un

mécanisme qui n’existe pas : quand un ensemble de gens proches

sont affectés en même temps par une même maladie, il s’agit en

réalité d’une maladie collective, qui remplit dans un corps social

donné la même fonction que la maladie individuelle dans un corps

physique donné. S’il était vrai que la contagion existait, alors tout

le monde serait affecté en permanence par l’ensemble des micro-

organismes exogènes vivant à un moment et dans un lieu donnés,

et nous aurions tous au minimum la grippe en permanence ; or,

fort heureusement, de très nombreuses personnes ne « tombent »

jamais malades, même au plus fort des vagues de « contagion »…

On l’observait déjà au temps de la peste et du choléra en Europe :

de très nombreux médecins portés par une vocation inébranlable,

ainsi que des ecclésiastiques enveloppés de lumière divine comme

Don Bosco, se sont occupés des malades et des mourants sans

jamais rien « attraper » – la principale différence entre eux se

situant dans le terrain émotionnel : tandis que les candidats à la

maladie vivaient dans la peur, ceux qui les soignaient vivaient dans

l’amour de leur prochain.

Plus près de nous, vous avez sans doute remarqué que, à la

piscine, ce sont toujours les mêmes qui « attrapent » des mycoses,

tandis que les autres n’en ont jamais ; c’est parce qu’elles ne

s’attrapent pas : elles sont présentes partout sous forme de spores

invisibles, y compris en nous, et ne se développent que lorsqu’elles

rencontrent des replis cutanés dont le pH est suffisamment acide

pour favoriser leur éclosion. La même chose est vraie de la grippe :

certaines personnes en souffrent à chaque saison, et d’autres

semblent toujours épargnées… Aucun mécanisme physique de

contagion n’a d’ailleurs pu être identifié de manière scientifique :

c’est une simple croyance sur laquelle la doctrine médicale

dominante s’appuie sans pouvoir la démontrer.

Mais il y a mieux : l’absence d’un mécanisme de contagion dans

l’apparition des maladies « infectieuses » a été démontrée de

manière irréfutable, en particulier pour la tuberculose, par Jules

Tissot en 1936 : « Ces acquisitions nouvelles sont d’une importance

capitale au point de vue pratique car, en premier lieu, elles

démontrent que la tuberculose est une maladie qui naît

spontanément chez l’homme et non pas par contagion. En second

lieu, elles permettent de préciser le rôle que joue le bacille de Koch

dans l’évolution de la tuberculose ; enfin, elles permettront éga-

lement, comme conséquence, d’éliminer définitivement et avec

sûreté, toutes les méthodes de traitement inutiles qui avaient pour

but, soit de détruire le bacille de Koch, résultat impossible à obtenir

sans détruire l’individu lui-même, soit d’immuniser l’homme

contre la contagion par ce bacille, immunisation qui est sans objet,

en raison de l’origine du bacille de Koch et puisque la tuberculose

est une maladie spontanée, endogène et non une maladie

contractée par contagion, tout au moins en règle générale. / Mais,

si ces acquisitions sont importantes aux divers points de vue que

je viens d’indiquer, elles en ont une encore plus grande à un point

de vue plus général : la connaissance du mécanisme de la transfor-

mation des éléments constitutifs normaux des éléments anato-

miques en une culture bactérienne, c’est-à-dire en un virus

pathogène ; ce fait constitue la première démonstration de la

naissance d’un virus dans l’organisme vivant qui en est la source

originelle et la première démonstration complète et directe de ce

fait que la source originelle des virus est la substance de

l’organisme des êtres vivants. […] Le bacille de Koch n’intervient

donc pas comme agent causal de la tuberculose. L’agent causal de

celle-ci c’est la cellule embryonnaire, agent producteur de la totalité

du tissu tuberculeux. L’agent actif d’infiltration et d’extension des

lésions, c’est le filament germinatif des granulations chromatiques

des cellules embryonnaires, filament constitué par une série de

bâtonnets ou mitochondries en haltère. / Le bacille de Koch,

produit de segmentation de ces filaments en haltère, n’est donc

qu’un témoin de l’évolution des lésions tuberculeuses. […] Les faits

exposés jusqu’ici, qui nous apportent la connaissance de la nature

et de l’origine du tissu tuberculeux et du bacille de Koch consti-

tuent, en même temps, la démonstration de deux faits d’une

importance capitale. Le premier est que la tuberculose se

développe spontanément chez les individus, l’élément destructeur

des tissus étant créé par l’organisme lui-même et provenant de

l’évolution anormale de ses éléments constitutifs normaux. Le

second est la formation d’un virus autogène dans un organisme

vivant par ses éléments constituants normaux, et le mécanisme de

cette formation ; la première démonstration complète de ce fait est

donnée par l’origine du bacille de Koch. Le premier de ces faits, le

développement spontané de la tuberculose, entraîne cette conclu-

sion nécessaire que la contagion n’est pas la cause initiale de ce

développement. Le second a une portée qui n’est pas restreinte au

cas particulier de la tuberculose ; il apporte la connaissance de la

source originelle des virus ; ils proviennent tous, nécessairement,

des organismes vivants. // La cause du développement de la

tuberculose et de la formation du tissu tuberculeux est la même

que celle du développement du cancer et de la formation du tissu

cancéreux ; dans celui-ci se forment de la même façon des cellules

embryonnaires naissant des mitochondries des éléments normaux

des tissus et des travées de tissu cancéreux formant de nouvelles

cellules embryonnaires dont l’évolution et le rôle dans la formation

du tissu cancéreux sont les mêmes que ceux des cellules em-

bryonnaires pour le tissu tuberculeux. »

La recherche scientifique sur la tuberculose menée par Jules

Tissot au vingtième siècle vient donc confirmer la preuve empi-

rique sur la peste apportée par le docteur Desgenettes à la toute

fin du dix-huitième siècle… Ainsi la légende terrifiante de la

« contagion » ressemble à celle d’une foule marchant sur un

sentier au bord de la falaise : certaines personnes tombent dans

le vide parce qu’elles ont le vertige (dysfonctionnement de l’oreille

interne associé ou non à des troubles oculaires), là ou d’autres ne

tomberont jamais ; croire qu’on « attrape » une maladie est aussi

ridicule que de professer que le vertige « attrape » les gens qui

marchent sur le bord d’une falaise !

La biologie sera capable d’expliquer le détail des mécanismes

de la santé et de la maladie lorsqu’elle appliquera aux cellules des

organismes vivants les lois de la physique quantique : ce jour-là,

elle comprendra que ce qu’elle prenait pour des envahisseurs

dans les maladies « infectieuses » ne sont en réalité que des

mutations temporaires de l’organisme lui-même – et elle pourra

enfin redevenir une science digne de ce nom plutôt qu’un cercle

d’amateurs partageant et amplifiant leurs phobies de la vie.

Quant à notre vie quotidienne, si nous voulons rester en

bonne santé, il nous faut d’urgence appliquer à nos corps des

principes d’écologie semblables à ceux que nous appliquons à

notre environnement : car toute intoxication, causée notamment

par un médicament, un cosmétique ou un produit chimique quel

qu’il soit, va créer la chaîne suivante : intoxication >> dété-

rioration des cellules >> rupture de l’homéostasie >> apparition

spontanée de micro-organismes pour nettoyer le terrain >>

reprogrammation de l’ADN pour intégrer les données de

l’expérience.

Accuser les micro-organismes d’être responsables des

maladies est comme accuser une femme de ménage de l’appa-

rition de poussière dans une maison : s’il est vrai qu’il y a souvent

des femmes de ménage dans les maisons poussiéreuses, ce n’est

pas pour la diffuser qu’elles y viennent, mais bien pour l’aspirer !

Au lieu de bombarder nos femmes de ménage intimes d’anti-

biotiques et de vaccins ultratoxiques, prenons-les dans nos bras

et chérissons-les de tout notre cœur – aussi vrai que la santé passe

toujours par la libre-circulation de l’amour.

La véritable santé, c’est donc être « porteur sain » de

l’ensemble des micro-organismes existants, y compris le VIH et

le coronavirus qui ne sont pas responsables du sida et du covid

ainsi que l’ont cru de bonne foi les biologistes qui les ont

découverts comme on découvre la présence d’une femme de

ménage dans une maison poussiéreuse. Lorsque les législateurs

sont tentés de criminaliser le fait d’être « porteur sain » sous

prétexte de risque de contagion, cela revient à criminaliser le fait

d’être en bonne santé ; et l’effet délétère de telles lois est de causer

un nivellement par le bas de la santé de l’humanité – on sacrifie

les plus forts en imaginant « protéger » les plus faibles. Hélas,

depuis que la maladie est devenue un monopole lucratif financé

par les États, le serment d’Hippocrate s’est transformé en serment

d’hypocrite, et le précepte « Primum non nocere » s’est estompé

derrière un écran de fumée…

Car le nœud du drame est que, dans notre monde presque

entièrement libéralisé, la « santé » est le seul domaine qui connaît

encore une situation de monopole ! Cette étonnante exception est

anormale et doit prendre fin au plus vite : elle est l’indice d’un

dysfonctionnement du système de pouvoir – et, quand nous lais-

serons enfin les mille méthodes de santé alternatives entrer

librement en concurrence, sans subventionner la méthode qui est

à la fois la plus coûteuse et la moins efficace, la doctrine médicale

dominante disparaîtra rapidement en raison de son absence de

résultats. Une vie épanouie et libre, quelle que soit sa durée, ne

vaut-elle pas mieux qu’une vie de souffrances médicales sur

ordonnance ?

Patience : le jour viendra où l’on admettra enfin au grand jour

que les crimes médicaux ont tué beaucoup plus de gens que les

crimes ordinaires, et où la « médecine officielle » et tous les

médecins qui l’ont incarnée seront jugés pour crime contre

l’humanité ; il n’y aura dès lors plus ni médicaments chimiques,

ni vaccinations, ni chimiothérapies, ni ablations chirurgicales .

Pour que nous restions en état de santé, la nature nous a dotés

d’un système immunitaire complexe dont les virus, bactéries et

microbes sont des éléments endogènes au statut de membres

permanents ; ces micro-organismes reprennent leur autonomie

à certaines phases d’une maladie, acquérant ainsi l’apparence

d’éléments exogènes – et, dans cet état transitoire, ils ont no-

tamment pour mission de nettoyer l’organisme en métabolisant

les poisons afin de les évacuer. C’est pour cette raison que les tests

de dépistage des prétendues infections sont positifs ou négatifs

selon les phases de la maladie ; c’est pour cette raison qu’ils ne

fournissent aucune indication utile à la santé ; et c’est pour cette

raison que la contagion n’est qu’une illusion, la même maladie

affectant des gens proches physiquement et géographiquement

parce qu’ils subissent la même rupture d’homéostasie en raison

d’une vulnérabilité commune, physique ou psychique, causée par

une carence, une intoxication, un conflit, une peur ou tout autre

facteur de perturbation.

Pasteur malfaiteur

La fortune posthume de Pasteur est aussi surprenante qu’in-

justifiée, et ne s’explique que par des mauvaises raisons : d’une part

la peur collective de la maladie et de la mort, le souhait absurde

d’un monde sans maladie et la quête insensée de la panacée qui le

permettrait ; d’autre part l’exploitation mercantile qui en est faite

par son sinistre institut, en réalité une organisation mafieuse

sans scrupules dont le but est de rendre les gens dépendants de

« remèdes » miraculeux, tant curatifs que préventifs, dont l’effi-

cacité est aussi nulle que le coût élevé, et dont les effets cachés sont

pires que les pires maladies et mènent avec certitude à la mort de

l’espèce humaine et de son environnement tout entier.

Si l’on examine rétrospectivement la figure de Pasteur, chimiste

de province qui s’improvisa microbiologiste et n’hésita pas à

combler ses lacunes en s’appropriant les résultats des recherches

de ses contemporains de la manière la plus déloyale qui soit, on

s’apercevra que cet homme au nom de gourou religieux a produit

toutes ses théories sur les « maladies infectieuses » en état de

grande infirmité, puisqu’il était hémiplégique du côté gauche à la

suite d’une attaque survenue le 19 octobre 1868 – ce qui signifie

qu’une grande partie de son cerveau droit ne fonctionnait plus,

l’empêchant d’appréhender les problèmes dans leur globalité.

C’est dans cet état d’infirmité qui ne lui laissait plus toute sa jugeote

que, dès 1885, il a assassiné une centaine d’enfants en leur

inoculant la rage du lapin ; il a été plusieurs fois accusé d’homicide

par imprudence, mais ses protecteurs étaient suffisamment

puissants pour faire taire toute voix dissonante dans le chœur de

sa renommée fabriquée à grand renfort de publicité mensongère…

On peut résumer ainsi les effets pervers des deux principales

doctrines pasteuriennes, la vaccination des organismes vivants et

la stérilisation de leurs aliments : la vaccination consiste à

prévenir une supposée maladie aiguë en introduisant dans l’orga-

nisme une maladie chronique doublée d’une intoxication aux

adjuvants du processus tels que le mercure et l’aluminium ; la

stérilisation des aliments ou « pasteurisation » consiste à rem-

placer une population de micro-organismes actifs et béné fiques

à la santé par leurs cadavres devenus inactifs et toxiques, avec la

conséquence que le vide ainsi laissé sera comblé naturellement

(la nature ayant horreur du vide) par d’autres micro-organismes

moins équilibrés et moins utiles à la digestion de cette nourriture

dévitalisée.

C’est parce que, depuis un siècle et demi, nos corps subissent

vaille que vaille les dégâts des vaccinations de masse et d’une

alimentation stérilisée, qu’aujourd’hui nous souffrons tous à des

degrés divers de maladies chroniques de plus en plus invalidantes

telles que les allergies respiratoires et cutanées, les désordres

nerveux et mentaux, la fibromyalgie ou le syndrome de fatigue

chronique, ainsi que de maladies de « civilisation » comme les

cancers, la sclérose en plaques ou la maladie d’alzheimer. Car,

si nos systèmes immunitaires sont conçus pour garantir

l’homéostasie de nos corps dans un environnement riche en

micro-organismes de toute sorte, ils se trouvent démunis face à

une intoxication par une substance aussi mortifère que le

mercure, sur un terrain perverti par des virus trafiqués qu’on a

introduits à travers des voies non naturelles au moyen de piqûres

intradermiques ou intraveineuses.

La solution est simple : déboulonnons la statue de Pasteur et

transformons son institut parisien en maison d’aide aux enfants

devenus autistes à cause du mercure et de l’aluminium des

vaccins ; ensuite, relisons les travaux d’Antoine Béchamp et de

Jules Tissot à la lumière des découvertes les plus récentes de la

physique quantique, et enseignons-en les conclusions dans nos

collèges et universités afin que la science biologique retrouve le

chemin prometteur qu’elle n’aurait jamais dû quitter !

Pour clore en fanfare cette treizième leçon de savoir-revivre,

reprenons en chœur la chanson que j’ai chantée en 2020 afin de

faire connaître au plus grand nombre le véritable visage de celui

qui ne fut rien de plus que le grand gourou malade de la secte des

médecins mercantiles :

PASTEUR MALFAITEUR

En des temps reculés

Vivait le malfaiteur

De notre humanité

Il s’appelait Pasteur

Il croyait inventer

La santé sans douleur

Mais il a tout tenté

Au prix d’être un tueur

Il tuait les bactéries

Qu’il venait d’engendrer

Il tuait nos amies

Sous ses tirs concentrés

Il n’avait pas compris

La biodiversité

Nécessaire à la vie

Même dans l’adversité

Pasteur, malfaiteur

Tu empoisonnes mon lait !

Pasteur, imposteur

Tu intoxiques mon corps !

Tes phobies

Nous estropient !

Tes lubies

Quelle utopie !

Pasteur, j’ai la rage contre toi

Et tes bouillons et tes mixtures !

Pasteur, j’ai la rage contre toi

Et ta pensée contre-nature !

Touche pas à mon biotope

À mon eau, à mon air

Les microbes sont mes potes

Et mes amis très chers

Laisse vivre ma biocœnose

Les ferments sont mes frères

On vit tous en osmose

Dans le sang et la chair

Les plus petites bébêtes

Sont utiles à mon corps

Elles ne sont pas trop bêtes

Pour vivre en bon accord

Que ta mémoire arrête

D’étendre son désaccord

Jusqu’à la vie secrète

Des tréfonds du décor

Pasteur, malfaiteur

Tu empoisonnes mon lait !

Pasteur, imposteur

Tu intoxiques mon corps !

Tes phobies

Nous estropient !

Tes lubies

Quelle utopie !

Pasteur, j’ai la rage contre toi

Et tes bouillons et tes mixtures !

Pasteur, j’ai la rage contre toi

Et ta pensée contre-nature !

Nos amis les virus

On sait aujourd’hui qu’il n’y a pas de barrières d’espèces entre

les micro-organismes : la grande plasticité des procaryotes les rend

polymorphiques ; ce sont donc les mêmes particules qui se

manifestent à l’intérieur des organismes vivants, au gré de leurs

fluctuations de terrain, tour à tour sous la forme de virus, de

bactéries ou de microbes. C’est bien ce qu’on observe dans une

culture dont on modifie les paramètres physico-chimiques en

cours d’expérience : selon les variations du pH et du potentiel

d’oxydoréduction, notamment, différents micro-organismes appa-

raissent et disparaissent tour à tour, alternant même avec des

champignons qui ne sont qu’un de leurs avatars.

Ce fait a été mis en évidence par les travaux d’Antoine Béchamp

et de Jules Tissot ; une de ses conséquences est que l’idée même de

maladie contagieuse est erronée, comme nous l’avons discuté dans

la douzième leçon de savoir-revivre : en réalité, tous les micro-

organismes sont déjà présents en nous, assimilés à notre

patrimoine génétique, mais, tant que nous sommes vivants et en

bonne santé, ils sont intégrés à nos cellules sous une forme

endogène, inactive et difficilement détectable ; lorsque nous tom-

bons malades, parce que l’homéostasie a été rompue par une

perturbation interne ou externe à laquelle notre terrain a répondu

en se modifiant, ils apparaissent et font leur travail de nettoyage

des tissus et de reprogrammation de l’ADN ; enfin, lorsque nous

mourons, ils nous décomposent afin que notre chair retourne à la

terre, lui permettant d’enfanter une nouvelle biomasse.

Il est donc absurde de vouloir éradiquer un virus quel qu’il soit,

puisqu’il fait partie de nous au même titre que tous les micro-

organismes qui vivent en nous : anéantir les virus revient à anéantir

la vie elle-même. C’est probablement pour cette raison que les

vaccins de nouvelle génération provoquent un si grand nombre de

décès : en véhiculant un message génétique destiné à tuer des virus

par nature endogènes, à la manière d’une bombe microscopique

téléguidée dans l’intimité de nos cellules, il détruit une partie vitale

de notre propre personne, ce qui est la définition même de la mort.

Si nous voulons survivre en tant qu’espèce, le plus grand

travail qu’il nous reste à accomplir est de passer d’une mentalité

paranoïaque et guerrière à un esprit de partage et de symbiose :

nous nous apercevrons alors, avec une joie et un soulagement

immenses, que lorsqu’on est pleinement relié au monde qui nous

entoure telle une main aimante, on n’a plus aucun ennemi, mais

uniquement des alliés.

Car les virus sont nos amis : non seulement ils ne nous veulent

pas de mal, mais encore ils nous veulent du bien ! Véritables

ratons-laveurs du microcosme, ils apparaissent et se multiplient

pour absorber et digérer les produits toxiques dont notre corps a

besoin de se débarrasser lorsque notre terrain souffre d’un

déséquilibre, par exemple une intoxication physique ou une

perturbation émotionnelle ; les virus sont en effet les seuls

organismes capables de métaboliser des poisons tels que le

mercure, l’aluminium ou les diverses molécules de synthèse, qui

sans eux resteraient non métabolisés et non métabolisables, avec

toutes les conséquences catastrophiques que cela entraînerait

aussi bien dans nos corps que dans l’environnement. Incorporés

de manière endogène à notre système immunitaire, ces virus

potentiels ont aussi une fonction indirecte et néanmoins

nécessaire : en occupant notre terrain, ils empêchent la venue

d’autres micro-organismes moins bénéfiques.

On trouve par ailleurs divers micro-organismes exogènes

vivant dans nos flores symbiotes : peau, muqueuses de la bouche,

du nez et des parties génitales, intestins ; bien que venus de

l’extérieur, ils sont hôtes permanents de notre organisme et nous

aident à accomplir des tâches que nous ne pourrions accomplir

seuls, telle la digestion des aliments ; eux aussi nous préservent

de la prolifération d’autres micro-organismes qui ne seraient pas

selon les paramètres physico-chimiques de notre terrain, ainsi

que des cycles lunaire et solaire sous l’influence desquels évolue

toute vie.

Les virus en particulier ont une autre fonction indispensable

à notre survie en tant qu’individus et en tant qu’espèce : eux seuls

sont capables de reprogrammer notre ADN en y incorporant des

séquences qu’ils ont prélevées dans d’autres espèces vivantes,

animales ou végétales, nous permettant par là de nous adapter à

des changements brutaux face auxquels nous serions incapables

d’évoluer assez rapidement par nos seuls moyens. Les virus

sont ainsi des agents de reprogrammation de nos gènes, sur le

terrain qu’ils ont préalablement nettoyé au cours de la phase

« ménagère » de leur activité.

Par leur rôle avéré de médiateurs entre tous les êtres vivants,

plantes, animaux et humains, les virus sont l’incarnation de

l’intelligence du monde, et à ce titre ils siègent en tant que

membres permanents de notre système immunitaire. Si nous ne

voulons pas disparaître, il est donc urgent que nous cessions de

répandre des produits virucides dans nos corps et notre envi –

ronnement : en voulant tuer les virus, non seulement nous nous

tuons nous-mêmes, mais nous tuons toute forme de vie sur notre

planète. Il est également urgent que nous comprenions que les

virus sont comme nous des êtres vivants à part entière, dotés d’une

intelligence autonome, et qu’à ce titre ils ont droit à notre respect.

Il ne tient qu’à nous de faire l’effort d’entrer en commu-

nication avec les virus pour qu’ils nous fassent comprendre les

raisons de leurs manifestations et l’importance de leurs tâches ; il

ne tient qu’à nous de développer une relation harmonieuse avec

eux en les traitant avec autant d’amour que nous traitons nos

animaux de compagnie. Car les virus sont comme tout animal : si

nous les maltraitons, nous les mettons en situation de légitime

défense – et il ne faut alors pas nous étonner s’ils nous mordent

et s’ils nous griffent…

Puisque nous savons au fond de notre cœur que toute forme de

vie mérite notre respect, nos bons soins et nos meilleurs efforts

pour vivre en bonne intelligence avec elle, aimons et respectons

nos amis les virus : c’est une nécessité pour eux comme pour nous.

Livre complet :

NOUVEAU BARBARE : 24 leçons de savoir-revivre

Yves-Ferdinand Bouvier

Disponible sur le site de l’éditeur et en librairies

Sur le site des éditions marco pietteur

https://www.editionsmarcopietteur.com/livres-gratuits/310-nouveau-barbare-24-lecons-de-savoir-revivre-9791094758182.html?utm_source=brevo&utm_campaign=EDMP_20240917_Docteurs%20Delepine&utm_medium=email&utm_id=26

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