Extraits de
NOUVEAU BARBARE
Yves Ferdinand BOUVIER
Note de TAL : je me suis régalé en lisant ces pages chargées de sagesse et de bon sens…. qui confirment l’article 39 du site sur la contagion,,, Je suis sûr que ces pages vous passionneront et vous seront utiles pour éveiller les consciences !
Pour que nous restions en état de santé, la nature nous a dotés
d’un système immunitaire complexe dont les virus, bactéries et
microbes sont des éléments endogènes au statut de membres
permanents ; ces micro-organismes reprennent leur autonomie
à certaines phases d’une maladie, acquérant ainsi l’apparence
d’éléments exogènes – et, dans cet état transitoire, ils ont no-
tamment pour mission de nettoyer l’organisme en métabolisant
les poisons afin de les évacuer. C’est pour cette raison que les tests
de dépistage des prétendues infections sont positifs ou négatifs
selon les phases de la maladie ; c’est pour cette raison qu’ils ne
fournissent aucune indication utile à la santé ; et c’est pour cette
raison que la contagion n’est qu’une illusion, la même maladie
affectant des gens proches physiquement et géographiquement
parce qu’ils subissent la même rupture d’homéostasie en raison
d’une vulnérabilité commune, physique ou psychique, causée par
une carence, une intoxication, un conflit, une peur ou tout autre
facteur de perturbation.
Parfois même, la contagion apparente relève de l’effet placebo :
Rudolf Steiner la voyait comme un processus infantile d’imitation.
Le docteur René-Nicolas Desgenettes le savait déjà bien avant lui :
au cours de l’expédition de Syrie de 1799, afin de remonter le moral
des troupes de Napoléon Bonaparte, il fit la démonstration que la
peste n’est pas contagieuse en prélevant le pus du bubon d’un
soldat malade et en se l’inoculant par une double piqûre à l’aine
et à l’aisselle ; puis, lorsque Claude-Louis Berthollet lui fit part de
sa croyance selon laquelle le « vecteur » de la peste serait la salive,
le docteur renouvela sa démonstration en buvant le fond du verre
dans lequel un pestiféré venait de boire !
Ainsi le mot « contagion », au sens où l’entend la doctrine
médicale dominante, est un mot vide de sens, parce qu’il décrit un
mécanisme qui n’existe pas : quand un ensemble de gens proches
sont affectés en même temps par une même maladie, il s’agit en
réalité d’une maladie collective, qui remplit dans un corps social
donné la même fonction que la maladie individuelle dans un corps
physique donné. S’il était vrai que la contagion existait, alors tout
le monde serait affecté en permanence par l’ensemble des micro-
organismes exogènes vivant à un moment et dans un lieu donnés,
et nous aurions tous au minimum la grippe en permanence ; or,
fort heureusement, de très nombreuses personnes ne « tombent »
jamais malades, même au plus fort des vagues de « contagion »…
On l’observait déjà au temps de la peste et du choléra en Europe :
de très nombreux médecins portés par une vocation inébranlable,
ainsi que des ecclésiastiques enveloppés de lumière divine comme
Don Bosco, se sont occupés des malades et des mourants sans
jamais rien « attraper » – la principale différence entre eux se
situant dans le terrain émotionnel : tandis que les candidats à la
maladie vivaient dans la peur, ceux qui les soignaient vivaient dans
l’amour de leur prochain.
Plus près de nous, vous avez sans doute remarqué que, à la
piscine, ce sont toujours les mêmes qui « attrapent » des mycoses,
tandis que les autres n’en ont jamais ; c’est parce qu’elles ne
s’attrapent pas : elles sont présentes partout sous forme de spores
invisibles, y compris en nous, et ne se développent que lorsqu’elles
rencontrent des replis cutanés dont le pH est suffisamment acide
pour favoriser leur éclosion. La même chose est vraie de la grippe :
certaines personnes en souffrent à chaque saison, et d’autres
semblent toujours épargnées… Aucun mécanisme physique de
contagion n’a d’ailleurs pu être identifié de manière scientifique :
c’est une simple croyance sur laquelle la doctrine médicale
dominante s’appuie sans pouvoir la démontrer.
Mais il y a mieux : l’absence d’un mécanisme de contagion dans
l’apparition des maladies « infectieuses » a été démontrée de
manière irréfutable, en particulier pour la tuberculose, par Jules
Tissot en 1936 : « Ces acquisitions nouvelles sont d’une importance
capitale au point de vue pratique car, en premier lieu, elles
démontrent que la tuberculose est une maladie qui naît
spontanément chez l’homme et non pas par contagion. En second
lieu, elles permettent de préciser le rôle que joue le bacille de Koch
dans l’évolution de la tuberculose ; enfin, elles permettront éga-
lement, comme conséquence, d’éliminer définitivement et avec
sûreté, toutes les méthodes de traitement inutiles qui avaient pour
but, soit de détruire le bacille de Koch, résultat impossible à obtenir
sans détruire l’individu lui-même, soit d’immuniser l’homme
contre la contagion par ce bacille, immunisation qui est sans objet,
en raison de l’origine du bacille de Koch et puisque la tuberculose
est une maladie spontanée, endogène et non une maladie
contractée par contagion, tout au moins en règle générale. / Mais,
si ces acquisitions sont importantes aux divers points de vue que
je viens d’indiquer, elles en ont une encore plus grande à un point
de vue plus général : la connaissance du mécanisme de la transfor-
mation des éléments constitutifs normaux des éléments anato-
miques en une culture bactérienne, c’est-à-dire en un virus
pathogène ; ce fait constitue la première démonstration de la
naissance d’un virus dans l’organisme vivant qui en est la source
originelle et la première démonstration complète et directe de ce
fait que la source originelle des virus est la substance de
l’organisme des êtres vivants. […] Le bacille de Koch n’intervient
donc pas comme agent causal de la tuberculose. L’agent causal de
celle-ci c’est la cellule embryonnaire, agent producteur de la totalité
du tissu tuberculeux. L’agent actif d’infiltration et d’extension des
lésions, c’est le filament germinatif des granulations chromatiques
des cellules embryonnaires, filament constitué par une série de
bâtonnets ou mitochondries en haltère. / Le bacille de Koch,
produit de segmentation de ces filaments en haltère, n’est donc
qu’un témoin de l’évolution des lésions tuberculeuses. […] Les faits
exposés jusqu’ici, qui nous apportent la connaissance de la nature
et de l’origine du tissu tuberculeux et du bacille de Koch consti-
tuent, en même temps, la démonstration de deux faits d’une
importance capitale. Le premier est que la tuberculose se
développe spontanément chez les individus, l’élément destructeur
des tissus étant créé par l’organisme lui-même et provenant de
l’évolution anormale de ses éléments constitutifs normaux. Le
second est la formation d’un virus autogène dans un organisme
vivant par ses éléments constituants normaux, et le mécanisme de
cette formation ; la première démonstration complète de ce fait est
donnée par l’origine du bacille de Koch. Le premier de ces faits, le
développement spontané de la tuberculose, entraîne cette conclu-
sion nécessaire que la contagion n’est pas la cause initiale de ce
développement. Le second a une portée qui n’est pas restreinte au
cas particulier de la tuberculose ; il apporte la connaissance de la
source originelle des virus ; ils proviennent tous, nécessairement,
des organismes vivants. // La cause du développement de la
tuberculose et de la formation du tissu tuberculeux est la même
que celle du développement du cancer et de la formation du tissu
cancéreux ; dans celui-ci se forment de la même façon des cellules
embryonnaires naissant des mitochondries des éléments normaux
des tissus et des travées de tissu cancéreux formant de nouvelles
cellules embryonnaires dont l’évolution et le rôle dans la formation
du tissu cancéreux sont les mêmes que ceux des cellules em-
bryonnaires pour le tissu tuberculeux. »
La recherche scientifique sur la tuberculose menée par Jules
Tissot au vingtième siècle vient donc confirmer la preuve empi-
rique sur la peste apportée par le docteur Desgenettes à la toute
fin du dix-huitième siècle… Ainsi la légende terrifiante de la
« contagion » ressemble à celle d’une foule marchant sur un
sentier au bord de la falaise : certaines personnes tombent dans
le vide parce qu’elles ont le vertige (dysfonctionnement de l’oreille
interne associé ou non à des troubles oculaires), là ou d’autres ne
tomberont jamais ; croire qu’on « attrape » une maladie est aussi
ridicule que de professer que le vertige « attrape » les gens qui
marchent sur le bord d’une falaise !
La biologie sera capable d’expliquer le détail des mécanismes
de la santé et de la maladie lorsqu’elle appliquera aux cellules des
organismes vivants les lois de la physique quantique : ce jour-là,
elle comprendra que ce qu’elle prenait pour des envahisseurs
dans les maladies « infectieuses » ne sont en réalité que des
mutations temporaires de l’organisme lui-même – et elle pourra
enfin redevenir une science digne de ce nom plutôt qu’un cercle
d’amateurs partageant et amplifiant leurs phobies de la vie.
Quant à notre vie quotidienne, si nous voulons rester en
bonne santé, il nous faut d’urgence appliquer à nos corps des
principes d’écologie semblables à ceux que nous appliquons à
notre environnement : car toute intoxication, causée notamment
par un médicament, un cosmétique ou un produit chimique quel
qu’il soit, va créer la chaîne suivante : intoxication >> dété-
rioration des cellules >> rupture de l’homéostasie >> apparition
spontanée de micro-organismes pour nettoyer le terrain >>
reprogrammation de l’ADN pour intégrer les données de
l’expérience.
Accuser les micro-organismes d’être responsables des
maladies est comme accuser une femme de ménage de l’appa-
rition de poussière dans une maison : s’il est vrai qu’il y a souvent
des femmes de ménage dans les maisons poussiéreuses, ce n’est
pas pour la diffuser qu’elles y viennent, mais bien pour l’aspirer !
Au lieu de bombarder nos femmes de ménage intimes d’anti-
biotiques et de vaccins ultratoxiques, prenons-les dans nos bras
et chérissons-les de tout notre cœur – aussi vrai que la santé passe
toujours par la libre-circulation de l’amour.
La véritable santé, c’est donc être « porteur sain » de
l’ensemble des micro-organismes existants, y compris le VIH et
le coronavirus qui ne sont pas responsables du sida et du covid
ainsi que l’ont cru de bonne foi les biologistes qui les ont
découverts comme on découvre la présence d’une femme de
ménage dans une maison poussiéreuse. Lorsque les législateurs
sont tentés de criminaliser le fait d’être « porteur sain » sous
prétexte de risque de contagion, cela revient à criminaliser le fait
d’être en bonne santé ; et l’effet délétère de telles lois est de causer
un nivellement par le bas de la santé de l’humanité – on sacrifie
les plus forts en imaginant « protéger » les plus faibles. Hélas,
depuis que la maladie est devenue un monopole lucratif financé
par les États, le serment d’Hippocrate s’est transformé en serment
d’hypocrite, et le précepte « Primum non nocere » s’est estompé
derrière un écran de fumée…
Car le nœud du drame est que, dans notre monde presque
entièrement libéralisé, la « santé » est le seul domaine qui connaît
encore une situation de monopole ! Cette étonnante exception est
anormale et doit prendre fin au plus vite : elle est l’indice d’un
dysfonctionnement du système de pouvoir – et, quand nous lais-
serons enfin les mille méthodes de santé alternatives entrer
librement en concurrence, sans subventionner la méthode qui est
à la fois la plus coûteuse et la moins efficace, la doctrine médicale
dominante disparaîtra rapidement en raison de son absence de
résultats. Une vie épanouie et libre, quelle que soit sa durée, ne
vaut-elle pas mieux qu’une vie de souffrances médicales sur
ordonnance ?
Patience : le jour viendra où l’on admettra enfin au grand jour
que les crimes médicaux ont tué beaucoup plus de gens que les
crimes ordinaires, et où la « médecine officielle » et tous les
médecins qui l’ont incarnée seront jugés pour crime contre
l’humanité ; il n’y aura dès lors plus ni médicaments chimiques,
ni vaccinations, ni chimiothérapies, ni ablations chirurgicales .
Pour que nous restions en état de santé, la nature nous a dotés
d’un système immunitaire complexe dont les virus, bactéries et
microbes sont des éléments endogènes au statut de membres
permanents ; ces micro-organismes reprennent leur autonomie
à certaines phases d’une maladie, acquérant ainsi l’apparence
d’éléments exogènes – et, dans cet état transitoire, ils ont no-
tamment pour mission de nettoyer l’organisme en métabolisant
les poisons afin de les évacuer. C’est pour cette raison que les tests
de dépistage des prétendues infections sont positifs ou négatifs
selon les phases de la maladie ; c’est pour cette raison qu’ils ne
fournissent aucune indication utile à la santé ; et c’est pour cette
raison que la contagion n’est qu’une illusion, la même maladie
affectant des gens proches physiquement et géographiquement
parce qu’ils subissent la même rupture d’homéostasie en raison
d’une vulnérabilité commune, physique ou psychique, causée par
une carence, une intoxication, un conflit, une peur ou tout autre
facteur de perturbation.
Pasteur malfaiteur
La fortune posthume de Pasteur est aussi surprenante qu’in-
justifiée, et ne s’explique que par des mauvaises raisons : d’une part
la peur collective de la maladie et de la mort, le souhait absurde
d’un monde sans maladie et la quête insensée de la panacée qui le
permettrait ; d’autre part l’exploitation mercantile qui en est faite
par son sinistre institut, en réalité une organisation mafieuse
sans scrupules dont le but est de rendre les gens dépendants de
« remèdes » miraculeux, tant curatifs que préventifs, dont l’effi-
cacité est aussi nulle que le coût élevé, et dont les effets cachés sont
pires que les pires maladies et mènent avec certitude à la mort de
l’espèce humaine et de son environnement tout entier.
Si l’on examine rétrospectivement la figure de Pasteur, chimiste
de province qui s’improvisa microbiologiste et n’hésita pas à
combler ses lacunes en s’appropriant les résultats des recherches
de ses contemporains de la manière la plus déloyale qui soit, on
s’apercevra que cet homme au nom de gourou religieux a produit
toutes ses théories sur les « maladies infectieuses » en état de
grande infirmité, puisqu’il était hémiplégique du côté gauche à la
suite d’une attaque survenue le 19 octobre 1868 – ce qui signifie
qu’une grande partie de son cerveau droit ne fonctionnait plus,
l’empêchant d’appréhender les problèmes dans leur globalité.
C’est dans cet état d’infirmité qui ne lui laissait plus toute sa jugeote
que, dès 1885, il a assassiné une centaine d’enfants en leur
inoculant la rage du lapin ; il a été plusieurs fois accusé d’homicide
par imprudence, mais ses protecteurs étaient suffisamment
puissants pour faire taire toute voix dissonante dans le chœur de
sa renommée fabriquée à grand renfort de publicité mensongère…
On peut résumer ainsi les effets pervers des deux principales
doctrines pasteuriennes, la vaccination des organismes vivants et
la stérilisation de leurs aliments : la vaccination consiste à
prévenir une supposée maladie aiguë en introduisant dans l’orga-
nisme une maladie chronique doublée d’une intoxication aux
adjuvants du processus tels que le mercure et l’aluminium ; la
stérilisation des aliments ou « pasteurisation » consiste à rem-
placer une population de micro-organismes actifs et béné fiques
à la santé par leurs cadavres devenus inactifs et toxiques, avec la
conséquence que le vide ainsi laissé sera comblé naturellement
(la nature ayant horreur du vide) par d’autres micro-organismes
moins équilibrés et moins utiles à la digestion de cette nourriture
dévitalisée.
C’est parce que, depuis un siècle et demi, nos corps subissent
vaille que vaille les dégâts des vaccinations de masse et d’une
alimentation stérilisée, qu’aujourd’hui nous souffrons tous à des
degrés divers de maladies chroniques de plus en plus invalidantes
telles que les allergies respiratoires et cutanées, les désordres
nerveux et mentaux, la fibromyalgie ou le syndrome de fatigue
chronique, ainsi que de maladies de « civilisation » comme les
cancers, la sclérose en plaques ou la maladie d’alzheimer. Car,
si nos systèmes immunitaires sont conçus pour garantir
l’homéostasie de nos corps dans un environnement riche en
micro-organismes de toute sorte, ils se trouvent démunis face à
une intoxication par une substance aussi mortifère que le
mercure, sur un terrain perverti par des virus trafiqués qu’on a
introduits à travers des voies non naturelles au moyen de piqûres
intradermiques ou intraveineuses.
La solution est simple : déboulonnons la statue de Pasteur et
transformons son institut parisien en maison d’aide aux enfants
devenus autistes à cause du mercure et de l’aluminium des
vaccins ; ensuite, relisons les travaux d’Antoine Béchamp et de
Jules Tissot à la lumière des découvertes les plus récentes de la
physique quantique, et enseignons-en les conclusions dans nos
collèges et universités afin que la science biologique retrouve le
chemin prometteur qu’elle n’aurait jamais dû quitter !
Pour clore en fanfare cette treizième leçon de savoir-revivre,
reprenons en chœur la chanson que j’ai chantée en 2020 afin de
faire connaître au plus grand nombre le véritable visage de celui
qui ne fut rien de plus que le grand gourou malade de la secte des
médecins mercantiles :
PASTEUR MALFAITEUR
En des temps reculés
Vivait le malfaiteur
De notre humanité
Il s’appelait Pasteur
Il croyait inventer
La santé sans douleur
Mais il a tout tenté
Au prix d’être un tueur
Il tuait les bactéries
Qu’il venait d’engendrer
Il tuait nos amies
Sous ses tirs concentrés
Il n’avait pas compris
La biodiversité
Nécessaire à la vie
Même dans l’adversité
Pasteur, malfaiteur
Tu empoisonnes mon lait !
Pasteur, imposteur
Tu intoxiques mon corps !
Tes phobies
Nous estropient !
Tes lubies
Quelle utopie !
Pasteur, j’ai la rage contre toi
Et tes bouillons et tes mixtures !
Pasteur, j’ai la rage contre toi
Et ta pensée contre-nature !
Touche pas à mon biotope
À mon eau, à mon air
Les microbes sont mes potes
Et mes amis très chers
Laisse vivre ma biocœnose
Les ferments sont mes frères
On vit tous en osmose
Dans le sang et la chair
Les plus petites bébêtes
Sont utiles à mon corps
Elles ne sont pas trop bêtes
Pour vivre en bon accord
Que ta mémoire arrête
D’étendre son désaccord
Jusqu’à la vie secrète
Des tréfonds du décor
Pasteur, malfaiteur
Tu empoisonnes mon lait !
Pasteur, imposteur
Tu intoxiques mon corps !
Tes phobies
Nous estropient !
Tes lubies
Quelle utopie !
Pasteur, j’ai la rage contre toi
Et tes bouillons et tes mixtures !
Pasteur, j’ai la rage contre toi
Et ta pensée contre-nature !
Nos amis les virus
On sait aujourd’hui qu’il n’y a pas de barrières d’espèces entre
les micro-organismes : la grande plasticité des procaryotes les rend
polymorphiques ; ce sont donc les mêmes particules qui se
manifestent à l’intérieur des organismes vivants, au gré de leurs
fluctuations de terrain, tour à tour sous la forme de virus, de
bactéries ou de microbes. C’est bien ce qu’on observe dans une
culture dont on modifie les paramètres physico-chimiques en
cours d’expérience : selon les variations du pH et du potentiel
d’oxydoréduction, notamment, différents micro-organismes appa-
raissent et disparaissent tour à tour, alternant même avec des
champignons qui ne sont qu’un de leurs avatars.
Ce fait a été mis en évidence par les travaux d’Antoine Béchamp
et de Jules Tissot ; une de ses conséquences est que l’idée même de
maladie contagieuse est erronée, comme nous l’avons discuté dans
la douzième leçon de savoir-revivre : en réalité, tous les micro-
organismes sont déjà présents en nous, assimilés à notre
patrimoine génétique, mais, tant que nous sommes vivants et en
bonne santé, ils sont intégrés à nos cellules sous une forme
endogène, inactive et difficilement détectable ; lorsque nous tom-
bons malades, parce que l’homéostasie a été rompue par une
perturbation interne ou externe à laquelle notre terrain a répondu
en se modifiant, ils apparaissent et font leur travail de nettoyage
des tissus et de reprogrammation de l’ADN ; enfin, lorsque nous
mourons, ils nous décomposent afin que notre chair retourne à la
terre, lui permettant d’enfanter une nouvelle biomasse.
Il est donc absurde de vouloir éradiquer un virus quel qu’il soit,
puisqu’il fait partie de nous au même titre que tous les micro-
organismes qui vivent en nous : anéantir les virus revient à anéantir
la vie elle-même. C’est probablement pour cette raison que les
vaccins de nouvelle génération provoquent un si grand nombre de
décès : en véhiculant un message génétique destiné à tuer des virus
par nature endogènes, à la manière d’une bombe microscopique
téléguidée dans l’intimité de nos cellules, il détruit une partie vitale
de notre propre personne, ce qui est la définition même de la mort.
Si nous voulons survivre en tant qu’espèce, le plus grand
travail qu’il nous reste à accomplir est de passer d’une mentalité
paranoïaque et guerrière à un esprit de partage et de symbiose :
nous nous apercevrons alors, avec une joie et un soulagement
immenses, que lorsqu’on est pleinement relié au monde qui nous
entoure telle une main aimante, on n’a plus aucun ennemi, mais
uniquement des alliés.
Car les virus sont nos amis : non seulement ils ne nous veulent
pas de mal, mais encore ils nous veulent du bien ! Véritables
ratons-laveurs du microcosme, ils apparaissent et se multiplient
pour absorber et digérer les produits toxiques dont notre corps a
besoin de se débarrasser lorsque notre terrain souffre d’un
déséquilibre, par exemple une intoxication physique ou une
perturbation émotionnelle ; les virus sont en effet les seuls
organismes capables de métaboliser des poisons tels que le
mercure, l’aluminium ou les diverses molécules de synthèse, qui
sans eux resteraient non métabolisés et non métabolisables, avec
toutes les conséquences catastrophiques que cela entraînerait
aussi bien dans nos corps que dans l’environnement. Incorporés
de manière endogène à notre système immunitaire, ces virus
potentiels ont aussi une fonction indirecte et néanmoins
nécessaire : en occupant notre terrain, ils empêchent la venue
d’autres micro-organismes moins bénéfiques.
On trouve par ailleurs divers micro-organismes exogènes
vivant dans nos flores symbiotes : peau, muqueuses de la bouche,
du nez et des parties génitales, intestins ; bien que venus de
l’extérieur, ils sont hôtes permanents de notre organisme et nous
aident à accomplir des tâches que nous ne pourrions accomplir
seuls, telle la digestion des aliments ; eux aussi nous préservent
de la prolifération d’autres micro-organismes qui ne seraient pas
selon les paramètres physico-chimiques de notre terrain, ainsi
que des cycles lunaire et solaire sous l’influence desquels évolue
toute vie.
Les virus en particulier ont une autre fonction indispensable
à notre survie en tant qu’individus et en tant qu’espèce : eux seuls
sont capables de reprogrammer notre ADN en y incorporant des
séquences qu’ils ont prélevées dans d’autres espèces vivantes,
animales ou végétales, nous permettant par là de nous adapter à
des changements brutaux face auxquels nous serions incapables
d’évoluer assez rapidement par nos seuls moyens. Les virus
sont ainsi des agents de reprogrammation de nos gènes, sur le
terrain qu’ils ont préalablement nettoyé au cours de la phase
« ménagère » de leur activité.
Par leur rôle avéré de médiateurs entre tous les êtres vivants,
plantes, animaux et humains, les virus sont l’incarnation de
l’intelligence du monde, et à ce titre ils siègent en tant que
membres permanents de notre système immunitaire. Si nous ne
voulons pas disparaître, il est donc urgent que nous cessions de
répandre des produits virucides dans nos corps et notre envi –
ronnement : en voulant tuer les virus, non seulement nous nous
tuons nous-mêmes, mais nous tuons toute forme de vie sur notre
planète. Il est également urgent que nous comprenions que les
virus sont comme nous des êtres vivants à part entière, dotés d’une
intelligence autonome, et qu’à ce titre ils ont droit à notre respect.
Il ne tient qu’à nous de faire l’effort d’entrer en commu-
nication avec les virus pour qu’ils nous fassent comprendre les
raisons de leurs manifestations et l’importance de leurs tâches ; il
ne tient qu’à nous de développer une relation harmonieuse avec
eux en les traitant avec autant d’amour que nous traitons nos
animaux de compagnie. Car les virus sont comme tout animal : si
nous les maltraitons, nous les mettons en situation de légitime
défense – et il ne faut alors pas nous étonner s’ils nous mordent
et s’ils nous griffent…
Puisque nous savons au fond de notre cœur que toute forme de
vie mérite notre respect, nos bons soins et nos meilleurs efforts
pour vivre en bonne intelligence avec elle, aimons et respectons
nos amis les virus : c’est une nécessité pour eux comme pour nous.
Livre complet :
NOUVEAU BARBARE : 24 leçons de savoir-revivre
Yves-Ferdinand Bouvier
Disponible sur le site de l’éditeur et en librairies
Sur le site des éditions marco pietteur